RNCP34463 - Journaliste

des contenus éditoriaux en appliquant les règles de l’écriture journalistique pour concevoir des articles, des brèves, des dépêches, des billets, des chroniques, des comptes rendus, des critiques, des reportages, des interviews, des portraits, des enquêtes, des éditoriaux, des dossiers, des directs, des directs enrichis, des contenus pour les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, etc.) et les sites internet. 16 – Réécrire et améliorer la copie pour corriger l’orthographe et la syntaxe, reformuler les phrases, vérifier les informations et les sources, préciser les données chiffrées, hiérarchiser les informations, ajouter des ressources complémentaires pour faciliter la compréhension et la mémorisation des informations par le destinataire final. 17 – Mettre en forme le sujet pour attirer l’attention du lecteur, du téléspectateur ou de l’internaute, en respectant la ligne éditoriale du média, en utilisant les codes du genre journalistique et en apportant une valeur ajoutée par l’illustration, la citation, l’infographie, la carte, la vidéo, le son, l’animation, etc. 18 – Préparer une conférence de rédaction pour présenter son sujet et le défendre face à son chef de service et ses collègues, en démontrant sa pertinence, son originalité, sa valeur informative et sa capacité à intéresser le public. 19 – Promouvoir un sujet sur les réseaux sociaux pour toucher une audience plus large et interagir avec la communauté en utilisant les bons hashtags, les bons formats, les bons horaires, les bons supports, les bons canaux et les bons outils de mesure de l’impact. 20 – Analyser les retours du public et les statistiques de consultation pour évaluer l’audience réelle du sujet, mesurer son impact, son rayonnement, sa viralité, son engagement, son taux de partages et son potentiel de développement dans une perspective d’amélioration continue.

La certification Journaliste, de niveau 6 et délivrée par le C.F.P.J., permet d'acquérir les compétences nécessaires pour exercer différents métiers dans le domaine du journalisme. Les activités visées par cette certification peuvent être regroupées en 4 grands groupes :

Groupe 1 : Recherche, recueil et vérification des informations

Les professionnels formés sont capables de mettre en place une veille d'information efficace et de suivre l'actualité en utilisant des outils technologiques. Ils sont également aptes à vérifier la crédibilité et la fiabilité des sources, ainsi qu'à croiser les informations et les contextualiser.

Groupe 2 : Traitement de l'information

Les journalistes diplômés sont capables de trier et de hiérarchiser les informations recueillies, de valider l'angle du sujet et de concevoir celui-ci de manière pertinente. Ils maîtrisent également la structuration du sujet et la rédaction du synopsis.

Groupe 3 : Mise en scène de l'information avec la production des contenus journalistiques

Cette certification permet d'apprendre à choisir le format de narration le plus adapté, de réaliser des contenus éditoriaux et de les mettre en forme. Les professionnels sont également formés à l'habillage du sujet, à la réécriture et à l'amélioration de la copie, ainsi qu'à la mise en place d'un scénario de diffusion sur différents supports.

Groupe 4 : Promotion et valorisation des productions journalistiques

Les diplômés sont formés à prendre la parole en conférence de rédaction pour proposer un sujet, à rédiger un synopsis complet pour présenter leur sujet à distance, ainsi qu'à promouvoir un sujet sur les réseaux sociaux et gérer les interactions avec la communauté.

Cette certification atteste de 20 capacités essentielles dans la pratique du journalisme :

1 – Mettre en place un système de veille efficace en utilisant ses connaissances techniques et éditoriales pour paramétrer les réseaux sociaux et des logiciels de veille d'information sur tous types de supports. Les professionnels sont ainsi capables de recueillir une information large et diversifiée pour proposer des sujets pertinents.

2 – S'assurer de la validité des informations collectées en utilisant des logiciels d'identification de sources et de producteurs de contenus. Ils sont ainsi capables de valider des interlocuteurs, des sites et de traquer les fausses informations issues d'internet et des réseaux sociaux pour déjouer des tentatives de manipulation de l'information et garantir la fiabilité des sources utilisées.

3 – Développer et entretenir son réseau relationnel et d'informateurs pour enrichir, confirmer ou infirmer les informations recueillies. Cela permet de préparer le traitement d'une information la plus exacte et précise possible.

4 - Analyser et recouper les informations recueillies en les intégrant au contexte (politique, économique, culturel, social, juridique, sportif...) pour ébaucher l'angle possible de traitement du sujet. Les professionnels doivent également tenir compte de la ligne éditoriale du média auquel les informations sont destinées.

5 – Solliciter ses connaissances du droit de la presse, de l'image et des contenus de tous médias pour utiliser des articles, documents, photos, vidéos en respectant le cadre juridique et ainsi sécuriser l'utilisation des informations et illustrations présélectionnées.

6 – Trier, classer et organiser les informations recueillies pour ensuite sélectionner celles à conserver et celles à écarter en cohérence avec l'angle initialement envisagé. Cela permet de proposer un sujet en accord avec le projet éditorial.

7 – Valider l'angle ou en choisir un nouveau plus pertinent en tenant compte des informations obtenues ou des investigations complémentaires effectuées. Les professionnels doivent également prendre en compte la ligne éditoriale de leur média pour être en adéquation avec les caractéristiques de leur lectorat.

8 – Formuler le message essentiel du sujet en énonçant les 5W (Who, What, Where, When, Why) permettant de délivrer l'intégralité de l'information. Les professionnels doivent ensuite ébaucher la titraille ou le lancement du sujet afin de faciliter le parcours de lecture ou de visionnage du destinataire final.

9 – Choisir le plan du sujet pour structurer l'information à délivrer, afin qu'elle soit accessible et compréhensible par la cible.

10 – Présenter et argumenter un synopsis à un chef de service ou au rédacteur en chef en lui apportant les éléments nécessaires pour obtenir sa validation définitive de l'angle et de la structure du sujet.

11 – S'appuyer sur ses connaissances des droits et devoirs du journaliste énoncés dans la Charte de Munich. Les professionnels doivent ainsi adopter une démarche rigoureuse pour rendre irréprochable leur sujet et conforme à la charte de déontologie des journalistes.

12 – Choisir le format narratif le plus approprié pour raconter l'événement (reportage, interview, portrait, enquête, plateau, diaporama, podcast, vidéo en streaming, post, thread ou live sur Twitter, etc.). Cela permet de délivrer une information adaptée au support de diffusion choisi (presse, TV, radio, web, réseaux sociaux...).

13 – Réaliser un sujet sur le terrain en recueillant des informations complémentaires, en interviewant des interlocuteurs, en tournant des images, en enregistrant des sons, à l'aide de matériel de reportage adapté. Les professionnels doivent également anticiper les besoins de montage afin de fournir une production directement diffusable sur des médias